Nature

Pain d’oiseaux – recette maison

Quand j’avais un chien, un formidable Teckel répondant au nom de Markus-Welby, je prenais plaisir à lui cuisiner des biscuits et autres plats à base de viande. Récemment, je me suis demandée pourquoi ne pas jouer au chef à nouveau, cette fois-ci avec les pains d’oiseaux, puisque j’ai tout ce qu’il me faut à portée de main à la maison.

Le truc, pour obtenir la consistance désirée, est de conserver le ratio 1:1 gras vs graines, lors de la préparation. J’ai donc pris soin de mettre au frigo, au fil des jours voire semaines: le gras de cuisson du bacon servi au petit déjeuner, le gras de poulet figé sur un bouillon refroidi et le gras de canard utilisé en cuisine, tout en prenant soin de filtrer à chaque fois les résidus de viande possibles. On pourrait aussi acheter du suif ou autre matière grasse, mais tant qu’à composter les résidus alimentaires, pourquoi ne pas les retourner à la nature et aider nos amis ailés à passer à travers les longs et froids mois d’hiver.

Après avoir cumulé au réfrigérateur près d’une tasse et demie de gras, j’ai laissé ramollir ce mélange à température ambiante, dans un grand bol sur le comptoir, et j’ai ajouté du beurre d’arachide pour donner 2 tasses. Une fois bien brassé en un appareil homogène, j’ai ajouté un peu moins de deux tasses de graines mélangées et comblé le ratio 1:1 avec des raisins secs achetés auparavant pour des biscuits. Des canneberges (airelles) ou autres fruits séchés peuvent tout aussi bien faire l’affaire.

J’ai transféré le contenu du bol dans un plat carré préalablement couvert d’un papier ciré, pour faciliter le démoulage une fois le pain refroidi. Un passage au frigo de quelques heures suffit pour une bonne prise du gras. Il ne reste qu’à couper le pain en 4 portions qui s’insèrent très bien dans les petits grillages à suspendre vendus pour cet usage.

Cette recette est une bonne façon d’adapter à peu de frais le menu des oiseaux en fonction de la période hivernale. Le pain d’oiseaux suspendu est particulièrement prisé des pics, geais bleus, roselins et mésanges que j’ai observés depuis quelques semaines. On peut aussi le laisser dans un bol au fond d’un plateau d’alimentation et là presque toutes les espèces y trouveront leur compte.

Cette entrée a été publiée dans : Nature

par

Après avoir pris conscience que trop d’énergie avait été investie dans sa carrière, Magnolia voit enfin venir le temps de lâcher son fou et d’explorer ses passions. C’est donc sans prétention qu’elle fait le récit de ses petits bonheurs au quotidien, avec son amour de cucurbitacée !