Nature

Mes premiers magnolias

J’ai toujours rêvé d’avoir un magnolia dans ma cour. J’adore ses grandes fleurs qui ont pris naissance l’année précédente sous forme de boutons. L’exotisme de leur contour me donne l’impression d’avoir un peu d’orient à proximité.  À l’automne, on peut anticiper la vue de l’on aura, l’abondance qui viendra, une fois le printemps venu. Il existe un très bon blog au sujet de l’origine de l’espèce: Le magnolia dévoile ses secrets. Je vous invite à le consulter sans réserve.

Une année est passée déjà à la nouvelle maison et j’ai pu sentir le passage des saisons. J’ai une meilleure perspective des endroits où il y a du soleil, les espaces plein ombre ou un mélange des deux. Pour le magnolia soulangeana que je souhaitais planter, il était important de m’assurer de limiter son exposition au vent, élément auquel il est sensible. La plate-bande arrière était donc tout indiquée pour la plantation. Le terrain arrière est ceinturé de deux grandes haies de cèdre de plus de 25 pieds, ce qui offre une protection naturelle pour cet espèce.

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Suite, à l’inventaire (voir articles précédents), j’ai choisi d’éliminé la majorité des plantes vivaces qui se trouvaient dans cette plate-bande choisie pour deux magnolias. Exit les rudbeckias oranges, l’hydrangé (hydrangea) Annabelle et le saule pleureur sur tige (salix caprea pendula). J’ai conservé les hémérocalles (hemerocallis) mauves et les heuchères (heuchera) primo Pretty Pistachio. J’ai aussi ajouté trois plants de lavande angustifolia (lavandula angustifolia ‘Munstead’), qui me rappellent un certain voyage en Provence.

Au magnolia soulangeana à fleurs rosées, j’ai joint un magnolia x Sunsation à fleurs jaunes à centre rose. Plus colonaire, il assurera une certaine hauteur à l’ensemble, puisqu’il peut atteindre de 20 à 25 pieds.

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Voici quelques conseils pour la plantation d’arbres et arbustes. Je n’ai pas réinventé la roue:

  1. Couper les branches mortes, malades ou brisées;
  2. Retirer le plant de son contenant en prenant soin de ne pas trop briser la motte;
  3. Tailler les racines spiralées au besoin. Les racines des plantes cultivées qui sont en pot depuis un certain temps prennent de l’ampleur. Pour favoriser la bonne prise en terre, on peut pratiquer des incisions verticales de 2 à 5 centimètres de profond à quelques endroits sur le pourtour de la motte;
  4. Dégager le collet du plant en éliminant un peu de terre du dessus. Mesurer la hauteur de la motte par rapport à ce point. Le trou doit correspondre à cette hauteur, tandis que la largeur est le double de cette mesure;
  5. Creuser le trou de la dimension prédéterminée et assurer une pente aux parois intérieures;
  6. Si vous souhaitez ajouter un compost forestier, c’est le moment;
  7. Déposer la motte dans le trou en vous assurant que le plant est bien droit et que le collet est au même niveau que le sol. Tuteurer si nécessaire;
  8. Remplir le trou avec la terre mise de côté en alternant avec un peu de compost forestier. Compacter légèrement le sol amendé autour des racines et ajouter du terreau jusqu’au niveau du collet sans le couvrir;
  9. Modeler une cuvette d’arrosage autour du plant;
  10. Arroser abondamment et en profondeur;
  11. Ajouter du terreau si nécessaire et recouvrir de paillis pour conserver l’humidité, en évitant le contact direct avec le tronc du plant.
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Après avoir pris conscience que trop d’énergie avait été investie dans sa carrière, Magnolia voit enfin venir le temps de lâcher son fou et d’explorer ses passions. C’est donc sans prétention qu’elle fait le récit de ses petits bonheurs au quotidien, avec son amour de cucurbitacée !