Nature

L’inventaire du jardin

Par où commencer? L’inventaire du jardin est la première étape pour réaliser un bon plan de match. Pour ce faire, nous avons la chance d’avoir une référence imbattable en la matière, une encyclopédie vivante qui connait toutes les plantes en latin…j’ai nommé Pivoine, ma grande soeur paysagiste. Certains privilégiés de la zone 5 ont eu recours à ses services, depuis plus de vingt-cinq ans. Je l’ai eue pour moi seule, l’espace d’un week-end. Sans compter tous les appels téléphoniques…

Le meilleur conseil qu’elle nous ait donné: attendez au moins un an avant de planter quoi que ce soit, le temps de voir où se pose le soleil à chacune des saisons. Cela veut dire prendre conscience, à chaque saison qui passe, de ce qui sera réchauffé par le soleil ou assombri par les branches fournies d’un grand arbre. De la vue, de telle ou telle fenêtre, quand les feuilles ne seront plus là.

Nous avons deux grandes haies qui bordent le terrain à l’arrière situé nord-est. Le fond est délimité par une clôture blanche de 6 ou 7 pieds appartenant à notre voisin. Le problème est que l’architecture de la maison dudit voisin n’est pas des plus belles. Deux étages de briques blanches autour d’une boite bien carrée. Il faudra penser à cacher cette vue dans les plans, hiver comme été.

Les branches d’un grand peuplier faux-tremble (populus tremuloides) assurent une certaine intimité. Il doit bien faire une cinquantaine de pieds de hauteur. Dessous et à l’extrême gauche du terrain, se trouve un cabanon bordé de deux fuchsias. Derrière, il y a un cerisier sauvage et un accès privilégier au deuxième voisin qui n’a pas encore pris le temps de finir le revêtement de son mur extérieur, suite à des travaux dont nous ne connaissons pas l’année d’origine. Au pied de la clôture blanche, on retrouve une plate-bande trop garnie: deux cotinus, des hydrangés (hydrangea) Annabelle, deux lilas (syringa patula) Miss Kim, des framboisiers sauvages, un rhododendron malheureux et un hosta.

Vers le centre du terrain, à 4 heures du peuplier, on retrouve un érable rouge (acer rubrum) d’une quinzaine de pieds. Puis, une terrasse en pavé unis occupe la majorité de l’espace sous le balcon arrière en bois traité. Un escalier mène au solarium quatre saisons. La plate-bande qui ceinture la terrasse comporte une variété d’hémérocales (hemerocalis) mauves, des rudbeckias oranges, un hydrangé (hydrangea) Annabelle (encore!), des heuchères (heuchera) primo Pretty Pistachio et un saule pleureur sur tige (salix caprea pendula) d’un grand âge. De l’autre côté des marches de pierre, une autre plate-bande où il y a une variété de fougères (filicophyta) et des hostas.

Ma soeur Pivoine et moi avons déplacé le rhododendron malheureux à un endroit où l’ensoleillement était plus propice et retiré les arbustes morts en plus des framboisiers sauvages qui n’avaient pas leur place.

À la prochaine occasion, nous procéderons à l’inventaire de la façade de la maison.

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Après avoir pris conscience que trop d’énergie avait été investie dans sa carrière, Magnolia voit enfin venir le temps de lâcher son fou et d’explorer ses passions. C’est donc sans prétention qu’elle fait le récit de ses petits bonheurs au quotidien, avec son amour de cucurbitacée !